Ce procédé comprend la mise en place de carreaux en pierre, marbre, granit à l’aide d’un mortier maigre, dosé à 200 kg/m3 et dont l’épaisseur pourra varier entre 5 et 8 cm. Une couche de désolidarisation devra être insérée entre le support béton et le mortier afin d’empêcher les éventuelles remontées d’humidité et assurer l’isolation phonique.

Pour ce système de pose, une attention particulière devra être portée à la propreté, à la planéité et au temps de séchage du support. Les carreaux de pierre, marbre, granit seront à choisir parmi des carreaux de faible épaisseur, de 1 à 2 cm, et leurs dimensions dépendront de la résistance à la compression de la pierre. La mise en place ne peut s’effectuer qu’entre des températures allant de 5° à 30° C.

Les joints de pose sont garnis d’un coulis ou mortier de ciment fortement dosé, pouvant être teinté aux couleurs de la pierre. En intérieur, les joints dits marbrier ont une largeur de 1 à 2 mm, en extérieur les joints sont de 5 mm minimum.
Pour les revêtements supérieurs à 60 m² en intérieur et à 25 m² en extérieur, des joints de fractionnement garnis d’une matière déformable devront être aménagés.

La finition de ponçage in situ permet une qualité de finition supérieure à la pose finie. Le ponçage est une action mécanique qui rabote la pierre par passage de dix meules successives, de granulométrie différente pour obtenir une finition polie. La brillance s’obtient par une réaction naturelle complémentaire : application  d’une poudre spécifique et échauffement mécanique de la pierre provoquant la cristallisation du matériau.
Cette finition limite la porosité du matériau, facilite son entretien et révèle ses qualités esthétiques.
Cette action est particulièrement appropriée pour les revêtements intérieurs.